Bruitages cartoon : boing stick

bruitages cartoon - boing stickParmi les bruitages cartoon, il existe certains incontournables comme ceux définis par l’onomatopée du son qui les caractérise, les boing et les twang. Les twang servent à sonoriser les départs rapides ou départs en trombe (Sound Fishing Bruitages), sorte de whoosh cartoon. Les bruitages boing, ou plutôt boiiiiing, accentuent l’effet d’impact et les vibrations qui en résultent tout en créant un effet comique.

Il existe de multiples façons de réaliser des bruitages boing, notamment à l’aide d’un bâton destiné à cet effet : le boing stick. Il s’agit d’une tige de bambou percée, évidée et fendue qu’il suffit de cogner sur l’une de ses mains et laisser résonner. Cela produit un léger boiiing qui une fois retraité donnera naissance à de nombreux bruitages typiquement cartoon.

Le boing stick s’avère donc utile pour la réalisation de bruitages d’impacts, de ressorts, de sauts mais aussi pour les bruitages d’animaux cartoon comme un kangourou.

Bruitages d’animaux : les appeaux

bruitages d’animaux - appeau coucou

Utile au preneur de son tout comme au bruiteur de cinéma, les appeaux (appel en vieux français) sont des sortes de petits sifflets permettant d’imiter les voix de différents animaux. Funestement (pour ne pas dire lâchement) utilisés par les chasseurs pour attirer le gibier, les appeaux permettront aux preneurs de son de faire s’approcher certains animaux afin de réaliser un enregistrement plus proche. Ils permettrons aussi de réaliser les bruitages isolés de ces animaux, puis, en rassemblant ces bruitages, de reconstituer des ambiances sonores de forêt, lac, marais…
Avec un peu de pratique, il est possible d’obtenir un bruitage imitant l’animal de façon assez réaliste et qui donnera pleine satisfaction une fois replacé dans son contexte sonore d’origine.
Il en existe une multitude, chaque appeau étant généralement destiné à imiter le son d’un seul animal. Certains permettent toutefois d’imiter le cri de plusieurs oiseaux, comme l’appeau n°52 qui renferme à lui seul (combiné à votre talent) les possibles bruitages de rouge-gorge, chardonneret et rossignol. Il n’existe malheureusement pas d’appeaux pour tous les animaux, ceux-ci ayant été développés le plus souvent pour et par des chasseurs, ils ne concernent que les animaux gibiers.
Grâce aux appeaux vous pourrez entre autre réaliser de bons bruitages de merles, mésanges, canards, hiboux, coucous, palombes, tourterelles, moineaux, grives, cailles mais aussi sangliers, cerfs, lapins, souris…
Avant de conclure par une démonstration vidéo savamment orchestrée et pleine de bruitages, nous nous permettons de reprendre cette petite phrase issue du site des Appeaux Raymond : « Avant d’utiliser un appeau, il faut bien connaître le chant des oiseaux. On à déjà vu des oiseaux tomber de l’arbre sur le dos, et mourir de rire devant un novice utilisant un appeau ».
Démonstration par le bruitage :

Audio-Technica BP4027 et BP4029 stereo shotgun microphone

audio-technica BP4027 stereo shotgun microphone

Sortis en France depuis 2007, certains micros de la gamme Broadcast et Production d’Audio-Technica restent assez discrets sur le marché européen. C’est notamment le cas des modèles BP4027 et BP4029, successeurs du AT815ST et du AT835ST, deux micros canon stéréo qui ne se différencient que par leur longueur, respectivement 38 et 23 cm.
Élaborés en partenariat avec des professionnels du broadcast, testés notamment pendant les Jeux Olympiques, ces micros sont conçus pour les preneurs de son, broadcasters et vidéographes. Ce micro nous intéresse dans le cadre de la prise son d’ambiances et de bruitages.

Les principales caractéristiques mises en avant par le constructeur :
– Conçu pour la radiodiffusion, le tournage de films ou l’enregistrement sonore de bruitages et ambiances
– Deux capsules à condensateur indépendantes, l’une à directivité cardioïde-linéaire, l’autre à directivité en 8
– Atténuation des basses fréquences commutable
– Les micros BP4027 et BP4029 possèdent une matrice de décodage interne et un commutateur permettant de sélectionner un enregistrement en mode central-latéral (ne nécessitant pas la matrice) ou deux modes stéréo, large (Wide) ou étroite (Narrow) obtenus grâce à la matrice interne.
– Micro compact en métal léger adapté à un usage sur caméra.

Caractéristiques techniques (BP4027) :
Capsules : Deux condensateurs polarisés en permanence avec plaque fixe à charge fixe
Directivités : Cardioïde-ligne et figure de huit
Réponse en fréquence : 30-20 000 Hz
Atténuations des graves : 80 Hz, 12 dB/octave
Niveau de sortie : Central : -30 dB (31,6 mV) réf 1V/Pa / Latéral : -34 dB (19,9 mV) réf 1V/Pa / Stéréo gauche/droite : -36 dB (15,8 mV) réf 1V/Pa
Impédance : 200 ohms
Niveau de pression acoustique maximal : Central : 123 dB SPL, 1 kHz à 1% T.H.D. / Latéral : 127 dB SPL, 1 kHz à 1% T.H.D. / Stéréo gauche/droite : 126 dB SPL, 1 kHz à 1% T.H.D.
Dynamique (typique) : Central : 101 dB, 1 kHz à SPL max. / Latéral : 101 dB, 1 kHz à SPL max. / Stéréo gauche/droite : 102 dB, 1 kHz à SPL max.
Rapport signal/bruit : Central : 72 dB SPL, 1 kHz/Pa / Latéral : 68 dB SPL, 1 kHz/Pa / Stéréo gauche/droite : 70 dB SPL, 1 kHz/Pa
Spécifications alimentation phantom : 11-52V CC, 4 mA typiques pour 48V, pour chaque canal
Commutateurs : Central-latéral (M-S), stéréo gauche/droite large (LR-W), stéréo gauche/droite étroit (LR-N); Plat, atténuation
Poids : 142 g (5,0 oz)
Dimensions : Longueur 380,0 mm (14,96 po), diamètre 21,0 mm (0,83 po)
Connecteur de sortie : Type XLR5M intégré
Câble : Câble en Y blindé à deux conducteurs de 0,61 m (24 po) de long se terminant par deux connecteurs de type XLR3M
Accessoires fournis : AT8405a pince pour pieds filetés 5/8″-27; AT8135 bonnette anti-vent en mousse; adaptateur fileté pour 5/8″-27 à 3/8″-16; mallette portative de protection

La réponse en fréquences du BP4027 :

micro canon bp4027 frequency response

La directivité du BP4027 :

BP4027 BP4027 AUDIOTECHNICA bp4027 micro canon

Notre avis : L’objet en lui-même est très beau, très long mais surtout très léger ce qui est agréable lorsqu’il faut percher. Lors de la première utilisation, j’ai eu tendance à vouloir l’utiliser comme un micro stéréo mais c’est avant tout un micro canon avant d’être un micro stéréo. A oublié donc pour les prises son d’ambiances qui nécessitent un peu de largeur. Il peut néanmoins s’avérer utile pour enregistrer des ambiances light avec une focalisation sur une source sonore. Car, une fois cette erreur dépassée, on s’aperçoit que la grande force de ce micro est la part de sons rejetée et une très grande focalisation sur des sources serrées et surtout lointaines. Le piqué est très précis, très riche en basse, permettant de réaliser à distance des bruitages très détaillés. Le micro est peu sensible au vent et aux manipulations. En raison de sa longueur, la bonnette Rycote WS4 est juste assez longue. L’AT 4027 m’a également surpris dans l’enregistrement d’une chorale en complément de 2 couples cardioïdes, en permettant de récupérer des basses très présentes et ainsi redonner de la présence à l’ensemble une fois mixé.
La position stéréo Narrow est très resserrée, presque mono. La position Wide, bien que plus large, conserve malgré tout une forte zone de rejet sur les cotés. La position MS est idéale lorsque vous voulez faire évoluer l’environnement alentour.
En résumé, une fois accoutumé à la bête, il est possible de réaliser de superbes bruitages très précis, riches et « propres ». Le petit bémol tiendrait bien évidemment à sa longueur qui peut le rendre encombrant mais qui reste nécessaire pour le rejet. Emballé à 100%.

Bruitage d’ouverture de tombe – passage secret

bruitage passage secret

Les films d’horreur ou films fantastiques font bien souvent appel à un trucage d’effets sonores plus vrais que nature, « larger than life ». Il s’agit de créer des sons qui n’existent pas mais surtout d’accentuer l’effet du son sur les spectateurs.
Voici un petit guide qui ouvrira le Sésame du design sonore d’un bruitage de glissement de pierre tombale ou de la lourde porte en pierre d’un passage secret.

Le matériel : une grosse pierre, une surface dure type ciment/béton, du sable, une dizaine de petits et moyens cailloux.
Les micros : un micro à forte directivité (hypercardioïde ou supercardioïde) sera plus approprié, il permettra de focaliser la prise son sur le bruit de pierre sans ajout de bruit de pièce. Il faudra le placer très près de la source sonore donc de l’action, ce qui permettra d’accentuer davantage l’effet Larger Than Life.
La prise de son : Peu de prises son sont nécessaires. Pour le bruitage d’ouverture d’une pierre tombale, un seul enregistrement peut s’avérer suffisant (frottement de la pierre), multiplier les prises permet cependant de disposer d’un matériel plus varié au moment du montage. Pour l’ouverture d’un passage secret, il convient d’ajouter du détail et du réalisme à l’aide d’un bruit de sable et de petits cailloux tombant sur le sol. Trois prises son au minimum sont donc nécessaires à la réalisation de ce second bruitage.
Le frottement de pierre : L’essentiel du bruitage est composé par le frottement de la pierre mobile (dalle ou bloc de pierre) sur la surface fixe (socle de la tombe ou murs). Le trucage consiste simuler le frottement d’une grosse masse de pierre à partir du frottement d’un caillou de quelques centaines de grammes. Pour cette prise son, frottez la grosse pierre sur la surface dure à vitesse lente en appuyant fortement.
La chute de sable : Faites tomber une poignée de sable sur votre surface dure et recommencez l’opération en faisant varier le débit d’écoulement du sable.
La chute de petits et moyens cailloux : tout comme le sable faites tomber les cailloux par poignée ou par petit nombre sur votre surface dure et enregistrez l’impact.
Le traitement : Une fois vos différentes prises son éditées, il est possible de procéder au traitement des sons afin de donner du poids et de la largeur aux différents matériaux. La technique consiste à réaliser plusieurs déclinaisons de plus en plus graves de votre son de départ. Utilisez pour cela la fonction pitch de votre logiciel ou jouez avec la résolution d’échantillonnage. Faites ainsi 4 ou 5 versions différentes du frottement de pierre et 2 ou 3 des chutes de cailloux et de sable. En cas d’utilisation de la fonction pitch, n’hésitez pas à modifier également la durée de votre fichier.
Le montage : il ne reste qu’à superposer tout ce matériel sonore. Commencez par disposer vos différents sons de frottement de pierre. Le son le plus grave sera certainement aussi le plus long, utilisez le comme référence et ajoutez les sons plus aigus pour ajouter d’autres surfaces de frottement à votre mouvement. Plus vous travaillerez dans les graves, plus votre pierre paraîtra lourde et volumineuse. Pour le bruitage d’ouverture de passage secret, surtout s’il n’a pas été utilisé depuis longtemps, ajouter quelques sons de chute de cailloux et de sable à différents endroits, selon l’effet recherché. Jouez du volume et de l’équalisation pour bien fondre ces derniers sons avec l’espace de frottement.
Il ne restera qu’à contextualiser le bruitage obtenu en fonction du lieu d’où il sera perçu (caverne, extérieur, intérieur de tombe) à l’aide de l’équalisation et d’une reverb.

Machine Humaine

bruitages machine humaine

Les bruitages peuvent servir à d’autres choses que la sonorisation de films, animations ou de jeux. Machine Humaine est un projet musical et vidéo qui utilise les bruitages comme base sonore, comme une matière première malléable. Pour présenter ce projet de performance audiovisuelle, auquel Sound Fishing Bruitages s’est associé, voici une interview de Fabrice l’un des membres de Machine Humaine :

Pouvez-vous nous présenter votre projet « Machine-Humaine » ?
J’ai travaillé un temps dans l’industrie, plus exactement dans la construction navale et industrielle et j’étais fasciné par le gigantisme, le bruit ambiant et surtout la rythmique des machines (je suis batteur et percussionniste). J’allais trainer dans les ateliers pour voir les machines en action. Cette fascination ne m’a pas quitté et je me suis aperçu que beaucoup de personnes ressentaient les mêmes choses que moi, même sans connaître l’industrie « de l’intérieur ».

Ensuite est venue une réflexion sur notre rapport avec les machines et la dualité liberté/asservissement qu’elles nous imposent, par exemple : je suis derrière mon ordinateur, je peux effectuer un millier d’actions et puis ça plante… et je ne suis plus rien. Ou bien : « OK j’ai un lave linge, lave vaisselle, voiture, etc… , ça m’offre de la liberté, mais quelle énergie il faut déployer pour gagner l’argent nécessaire pour avoir ces objets. Liberté ou asservissement ???
Je n’ai pas de réponse et je n’en donnerai pas, je souhaite juste que chacun se pose la question et donne la réponse qu’il veut.

Donc sur scène deux musiciens, un violon et un batteur (batterie, ordinateur, looper et objets métalliques, outils), et un vidéaste. 6 thématiques sont développées qui mettent en scène les machines : industrie, biomédical, communication, transports, multimédia, les rebuts et décharges.

Vous avez recours à différents bruitages pour élaborer les sons de base de votre musique. Pouvez-vous nous dire comment vous les choisissez, les utilisez et quels traitements vous leur appliquez pour arriver au son final ?
Pour le moment je travaille avec des bruitages existants que je trouve sur des CD, avec sound fishing, sur le net et quelques sons que j’ai pris moi-même.
Je vais, cet automne, aller capter des sons dans des entreprises mais ce n’est pas évident d’y pénétrer.

Pour mon travail du son , en gros deux démarches :
Je prends un fichier global, par exemple une ambiance d’atelier, je repère les sons grave, médium, aigu. Je les isole et j’en fais des sons pour le kick, snare et cymbales HH
Je cherche des rythmiques à l’intérieur du fichier global et je fais des loops.
Tout cela va dans une banque que je constitue avec des repères précis pour m’y retrouver.

Le traitement : pour le traitement c’est infini, tout dépend de ce dont j’ai besoin, je peux égaliser simplement mais aussi pitcher accélérer, ralentir, delay, reverb…
Je cale aussi toutes mes boucles à trois tempos : 80, 110, 140. Ensuite je peux les accélérer ou ralentir sans artéfact, ça reste propre.

Quelle est l’actualité de Machine Humaine ?
Pour le moment on peut écouter avec un bon son sur www.myspace.com/machinehumaine, en bas du site il y a une vidéo de 12mm et vous aurez quelques exemples. Le projet verra le jour en mars 2010 sauf contre temps.

liens du projet : www.myspace.com/machinehumaine
autre projet : www.total-percus.com

Bruitage star wars – épée laser

Nous avons déjà à plusieurs reprises parlé de la réalisation des bruitages de star wars et présenté Ben Burtt, le grand prêtre de cette messe sonore. Voici un nouveau document vidéo qui a pour intérêt de nous présenter quelques images d’époque. Après une rapide interview de Ben Burtt où il nous explique comment et à partir de quelle matière sonore il a réalisé le célèbre bruitage d’épée laser, nous le voyons en action dans la mise en mouvement de ce bruitage. En effet, pour donner de la variation au bruitage et ainsi simuler les différents mouvements de l’épée laser, Ben Burtt a diffusé sur une enceinte le son constant de l’épée laser et, placé devant celle-ci, l’a réenregistré en effectuant avec le micro des mouvements devant l’enceinte. Un combat de maîtres dont tout le monde a déjà entendu le résultat.

Bruitages cartoon

 bruitages cartoon

Les bruitages et effets sonores de dessins-animés sont naturellement comiques et portent l’illustration sonore de ce qui est à l’écran à un degré extrême d’exagération. Beaucoup de sons cartoons sont d’origine musicale, ils empruntent des sons de percussions, de cordes ou d’instruments à vent pour illustrer les bruits de pas, les dialogues ou encore les bruitages d’impact et d’explosion.
Il n’existe bien évidemment aucune règle ou aucun code défini, n’importe quel son pouvant servir à illustrer n’importe quel événement. Malgré cela les bruitages des cartoons anciens comme ceux de Hannah-Barberra sont aujourd’hui devenus des classiques du genre en dépit de leur ancienneté et de leur enregistrement basse-qualité. Les bruitages de dessins-animés modernes s’appuient aujourd’hui davantage sur un matériel sonore issu du sound design.

Il est possible de distinguer différents types de bruitages cartoon :

Les effets sonores musicaux : ils serviront à tout, tout aussi bien à marquer le rythme de marche d’un personnage qu’à créer une atmosphère. Leur grand intérêt est de marier l’émotion à l’action. Les sons musicaux servent ainsi à illustrer l’angoisse, la joie, les cris, les exclamations, la tristesse, les rires ou encore les glissades. Parmi les instruments couramment utilisés on trouve les cuivres (trompette, tuba, trombone, cor, saxophone), les instruments à cordes (violon, violoncelle, piano, guimbarde) et les instruments à vent (flute, clarinette, hautbois, sifflet).
Le type de micro à privilégier pour l’enregistrement de ces sons musicaux dépend de l’instrument à enregistrer. Une directivité cardioïde est très bien adaptée, en version micro à condenseurs pour les cordes et les vents et dans une version dynamique pour les cuivres (les micros dynamiques encaissant des niveaux de pression plus importants).

Les sons percussifs : Tout comme les précédents, ils serviront à peu près à tout mais surtout pour les bruitages d’impacts (les boiiing et les dooong) et les bruits de pas. Bien plus que l’instrument utilisé, ce qui compte ici c’est la performance et son adéquation avec l’image. La synchro et l’intensité juste et appropriée sont le secret de la réussite de ces sons. Parmi les percussions souvent utilisées, on trouve timpani, triangle, vibraphone et xylophone, les wood blocks, les cloches, gong, bongos, tom bass, cymbales, caisse-claire, vibraslap …).
En raison du volume sonore fort des instruments percussifs, il est assez raisonnable d’utiliser des micros dynamiques sauf peut être pour les instruments les plus aigus. Expérimentez différents placements pour obtenir des sons toujours différents.

Les voix cartoon : Elles serviront bien évidemment à illustrer tout ce qui sort de la bouche des personnages. A vous d’inventer 1001 voix, cris, onomatopées, exclamations, rires … Imaginez-vous en carotte, en lapin, en voiture et en tortue …
L’utilisation d’un micro à large membrane pourra vous restituer un matériel riche et détaillé. La magie de certaines de ces voix n’apparaitra peut-être qu’après quelques traitements du son. Pensez à modifier la hauteur tonale, la vitesse, ne pensez pas linéaire.

Les sons électroniques : Au-delà du genre cartoon de science-fiction, les dessins-animés actuels regorgent de sons issus du sound design, de synthétiseurs ou de machines électroniques. Entièrement générés électroniquement ou résultants de multiples traitements sonores de nombreux whooshes, swish, twang sont venus s’ajouter aux bruitages cartoon plus classiques.

the simpsons

Bien d’autres types de sons peuvent évidemment apparaître dans les films d’animation. L’univers des bruitages cartoon semble sans fin puisque répondant à une logique de dessin-animé où beaucoup de lois physiques et naturelles sont abolies. Soyez donc créatifs, jouez avec l’élasticité de vos sons, soyez plus fous que vos personnages, donnez leur ce souffle de vie pour mieux leur rendre le vacarme auquel ils sont habitués.


Bruitages cartoon de Sound Fishing Bruitages
Bruitages cartoon de Bruitages.tv

Fostex FR2-LE dans l’espace

L’enregistreur numérique FR2-LE de chez Fostex a été retenu par la NASA pour voyager à bord de la navette Shuttle. Il aura le rôle déterminant de premier enregistreur audio à bord de la navette et de la station spatiale internationale.

Les critères retenus sont son poids et sa taille, sa facilité d’utilisation, l’alimentation par piles et la facilité d’accès au bloc batterie, des entrées XLR avec de bons préamplis, la fléxibilité des formats d’enregistrement, la facilité et la clarté du monitoring, l’enregistrement sur carte CF et la réactivité de Fostex.

La NASA nous autorisera-t-elle un jour à écouter une ambiance ou un bruitage enregistré dans une navette, dans la station spatiale ou dans l’espace ? 🙂

Fostex FR2-LE - NASA

Jacques Tati

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Du 8 avril au 2 août 2009, à la Cinémathèque Française, une exposition lui est consacrée :  » Jacques Tati, 2 temps, 3 mouvements. »Une exposition faite de surprises visuelles et sonores.

A cette occasion, rappelons que depuis septembre 2008, un coffret de 2 cd, Tati sonorama, Naïve, compile toutes les musiques composées pour les films de J.Tati. Avec un livret de 72 pages, comprenant entre autre, une analyse de l’utilisation de la musique et du son dans l’oeuvre de J.Tati.

Télérama titrait dans un article  du numéro 3093, Tati, ingénieux du son, car le cinéaste accordait un soin extrême au son en général. Au point que Buster Keaton lui ait demandé de sonoriser ses films (muets). Pour l’anecdocte, Tati a refusé.

Interview Sound Fishing Bruitages

La Vidéocast d’AmalgameZ est un magazine mensuel destiné aux artistes et amateurs passionnés de vidéo.

Au sommaire de la 4e émission de la saison 2, ne manquez par l’interview de Nicolas Dubois, le webmaster du site Sound Fishing Bruitages. A découvrir aussi l’interview d’une partie de la team de « Demi lune Production » qui vous parlera de « Code radamanthys alpha», leur tout dernier film. Ne manquez pas non plus, votre nouveau rendez-vous mensuel dans la videocast, un minisode des « Dissuaders » de la « Ten bucks productions »

A voir : la réalisation d’un bruitage de décapitation